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  • Photo du rédacteurviviane944

Libre arbitre et déterminisme, la question du destin


Cette question est au centre de l'astrologie et au cœur de tout un qui s'interroge sur le sens de ses actes et de sa vie.

Pour l'aborder, je vous propose une situation concrète ventilée sur plusieurs modes. Il s'agit d'un accident de voiture.

Premier cas de figure Je conduis en état d'ébriété avec excès de vitesse sur une route inconnue.  J'évite de justesse un accident. On va dire que j'ai de la chance ou que ce n'était pas mon heure. Espérons que j’apprendrai quelque chose de cette alerte.

Deuxième cas Je conduis en état d’ébriété. Soudain, c'est l'accident. Je suis pleinement responsable de ce qui m'arrive. La question non résolue demeure : pourquoi je bois ? Quelle faiblesse, quelle blessure, quel trauma non dépassés me rendent dépendante de l'alcool ?

Troisième cas Je suis sobre, d'ailleurs je ne bois jamais. J'ai un accident grave en conduisant. La faute à Pasdechance ? Possible…  Il se trouve que je suis stressée, en colère, bloquée dans une situation frustrante. Je sais que je devrais prendre une autre direction de vie. Pourtant, je résiste au changement.  D'un point de vie astrologique, cela correspond au symbolisme d’Uranus. Planète de fracture avec le passé et d'éveil à un saut dans l’inconnu.  L’énergie propre à un mouvement planétaire se manifeste toujours. Si nous évitons de l’accueillir en pleine conscience, elle se manifestera de façon négative et nous la subirons au lieu de surfer sur sa vague. Heureusement, bien que l’accident soit grave, je m'en sors. Espérons que je comprenne et sorte aussi de la prison qui m'enferme.

Quatrième cas Je suis sobre et conduis avec attention. Tout va bien dans ma vie.  Tout à coup, une voiture débouche.  C'est l'accident.  Me voilà à l'hôpital. Je n'y suis pour rien. Le destin a frappé à la porte. Apparemment du moins, car bien que j'assume ma vie de façon responsable, je suis liée au programme généalogique de mes lignées.  Par fidélité inconsciente, j'ai un accident au même âge que celle dont je porte le même prénom et qui est morte au volant. Je ne me suis jamais sentie concernée par ce drame lointain survenu voici plusieurs générations. J’ignorais être intriquée dans une mémoire familiale figée dans l’idée de fatalité.

Cinquième cas Je suis sobre et conduis en conscience. J’ai une vie équilibrée. Je ne porte plus les valises de mes ancêtres. Pourtant, au détour d’un chemin, un camion surgit sans marquer le stop. J'ai un accident très grave. Il aura des séquelles irréparables. Ici, il s'agit de destin. Que cela résulte de vies antérieures, du plan divin ou d'autres causes (je vous laisse choisir en fonction de vos valeurs et croyances). Il semble que mon âme doit faire cette expérience inévitable, aussi incontournable pour mon destin que mourir est inévitable pour l'être humain. Ce qui reste à écrire, c'est ce que je ferai de cette épreuve.  Je peux rester victime de la plainte (à juste titre). Et devenir amère.  Ou accepter cette réalité et grandir avec. La part restante de libre arbitre très limitée en possibles, mais gigantesque en métamorphoses potentielles réside dans la façon dont je fais vivre cette épreuve.

À ce titre, voici le lien d'un écrivain philosophe handicapé dont le parcours de vie est une leçon de maître : https://www.alexandre-jollien.ch/oeuvres/livres/

Qu’en est-il de l’« accident » d’une piqure porteuse de Borréliose et autres co-infections ? Je tente de répondre à cette vaste et complexe question dans mon livre Le symbolisme de la maladie de Lyme.

Belles lectures Bel été. ... 


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