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Inné et acquis, à vos gènes, prêts ! Partez !

Dernière mise à jour : 20 mars 2019




Selon les découvertes récentes de l’épigénétique, nos gènes ne seraient pas aussi « fixes » qu’on le pense. L’environnement exerce son influence sur l’inné du corps. Certains impacts peuvent être délétères : alimentation, médicaments, alcool, tabac, agents toxiques, métaux lourds, ondes magnétiques, plastiques alimentaires... La liste n’est pas exhaustive. Cela peut affecter toutes les cellules du corps tout au long de la vie. Mais surtout durant l’enfance et la période fœtale.

Mais nous ne sommes pas qu’un corps-matière physique. Nous avons aussi un corps psycho-émotionnel et des aspirations spirituelles.

Depuis plus d’un siècle, l’approche psychologique souligne la portée de traumas émotionnels qui commencent à l’état fœtal et celui du tout bébé (voir Françoise Dolto par exemple). Ils se manifestent si tôt qu’ils échappent à notre conscience même si nous pouvons en être informés. Quand ils ne sont pas dépassés, ils affectent à notre insu nos vies d’adultes. A fortiori, nous avons encore moins accès aux traumas vécus par nos ancêtres et transmis par une mémoire de co-inconscient familial. Les dépasser est le but thérapeutique des approches Transgénérationnelles. Elles concernent notre psychisme lequel est relié à notre corps. Or les dernières recherches en épigénétique montrent que cet héritage sur plusieurs générations peut agir sur les marqueurs génétiques du génome ! Par exemple, il n’y a pas à ce stade une découverte du gène de la dépression, mais le constat qu’un trauma d’abandon, d’humiliation, de violence… peut affecter les marqueurs ! Et cette modification dans le génome d’un ancêtre peut se transmettre à la génération suivante. Elle pourrait donc participer – par exemple – à une tendance dépressive d’entrée de jeu dans les générations suivantes comme si elle était innée. Alors qu’en fait elle a été acquise « génétiquement » suite à un trauma qui n’a pas pu être dépassé jadis chez un ancêtre. De plus si les recherches concernant l’ADN montrent qu’un environnement stressant affecte négativement les cellules, elles montrent aussi qu’un environnement « enrichi »positivement participe à une réparation de marqueurs génétiques.

Tout cela influence fatalement notre immunité. Laquelle est fondamentale pour lutter contre une infection. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se soigner médicalement, ni que la maladie de Lyme chronique ne doit pas être reconnue. Certainement pas. Encore moins qu’elle soit psychologique, traduction : « inexistante » ! Elle est bien réelle. Mais, cela souligne l’incidence de l’histoire d’une personne sur plusieurs générations sur la façon dont elle affecte une sensibilité et par voie de conséquence l’immunité.

Se libérer de l’impact de ces mémoires négatives dont nous n’avons aucune conscience peut être indispensable pour soutenir les soins médicaux et favoriser la guérison. Non seulement du Lyme, mais aussi de ce qui dans notre vie depuis des générations se manifeste avec des symptômes similaires et des conséquences comportementales en résonance.

Cet enjeu entre inné et acquis bien plus subtil et responsabilisant qu’on ne le pensait – du moins dans une certaine science – est parallèle à celui entre déterminisme et libre arbitre, l’une des questions posées par l’astrologie. Cette dernière, surtout depuis le mouvement d’Astrologie Humaniste initié par Dane Rudhyar (1895-1985) insiste sur les prises de conscience et le processus d’évolution. Je rappelle que pour l’astrologue l’environnement, c’est le cosmos, lequel manifeste son « influence » à travers un état du ciel de naissance. Voilà pour la part déterminée. Ce symbolisme astral est lui-même réceptionné à travers une sensibilité et une personnalité de Sujet. Voilà pour la part de libre arbitre. Les enjeux entre l’un et l’autre sont plus complexes que cette simplification. Car il n’y a pas clivage. C’est un long sujet en soi qui dépasse le cadre de ce partage.


Cet enjeu est aussi l’objet de ce blog qui prolonge la thèse explicitée dans le livre le symbolisme de la maladie de Lyme paru chez Quintessence.

Liens utiles

Traumatismes en héritage par Isabelle Mansuy, Université de Zurich https://www.letemps.ch/sciences/traumatismes-heritage voir également Revue Nature Neuroscience. https://www.youtube.com/watch?v=RMA9iY_w5ZU J’ajoute ici à l’adresse de cette équipe de recherche : avec tous mes remerciements pour votre travail et d’avance mes excuses si je rapporte improprement vos recherches qui ne relèvent pas de mes compétences. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dane_Rudhyar


© Viviane Cangeloni, janvier 2019, Vous souhaitez laisser un commentaire ? Consultez la rubrique Membres.

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