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  • Photo du rédacteurviviane944

Du LATENT au TALENT


Le mot talent vient de l’ancien grec Talanton qui signifierait porter. Dans l’antiquité gréco-romaine, il désigne une unité de masse, puis une unité de mesure pour peser ce que l’on porte. Très vite, ce mot banal prend une connotation précieuse. Car cette mesure devient une unité de conversion monétaire et correspond à la valeur en poids or ou argent de ce qui est pesé. Le mot évolue alors vers l’appellation elle-même pour rouleaux et monnaies d’argent ou d’or. Riche pour ce qu’il représente matériellement, ce terme s’ennoblit dans l'Évangile biblique d’une dimension symbolique avec la Parabole des talents que je vous rappelle :

Un marchand doit partir en voyage. Il confie ses talents (rouleaux d'argent) à deux serviteurs en leur demandant d’en prendre grand soin. L’un les enterre pour les protéger. L’autre prend le risque de les faire fructifier. Grâce à sa capacité, les talents prospèrent. Bien évidemment, à son retour, le Maître félicite ce dernier serviteur…

Au Moyen Âge, ce mot glisse en ancien français vers le sens actuel : prédisposition d'une personne à exceller dans une aptitude particulière. Nous avons tous un talent, aussi petit ou grand soit-il. Mais cette capacité innée est potentielle. À ce stade le talent sommeille dans son anagramme : latent !

Que ce passe-t-il, s’il reste latent ? Observez une petite graine toute vibrante de sa germination à venir. Imaginez qu’au lieu de pousser une radicelle vers la terre et une première feuille vers la lumière, elle s’étiole faute de soin. Quand notre talent reste prisonnier de l’anagramme, il se meurt. Et c’est nous qui nous étiolons avec cette perte. Dans la mythologie de l’antique Égypte, la déesse Maât pesait avec une plume sacrée le cœur des défunts. Car dans cette tradition, là siégeait la conscience. Quand ce cœur pesait exactement le poids de la plume, le mort avait droit à la vie éternelle. Maât est l’une des plus anciennes représentations du principe féminin de justice, de paix et d’amour. Il sera repris chez les Grecs par Vénus. Vénus incarne entre autres ce que l’on aime faire et que l’on fait avec plaisir et avec cœur. Faire fructifier son talent, c’est mettre de la joie dans sa vie et se nourrir du don de soi à travers lui. Il nous permet de nous accomplir. Nos talents peuvent devenir une source de fierté, de dépassement, de réussite. La plénitude qui en découle nous donne un sentiment d’éternité. Ils nourrissent ou deviennent une véritable vocation, une Mission de Vie. Nous faisons alors bénéficier la communauté de notre brillance spécifique. Aujourd’hui, la plume de Maât nous accorderait une autre éternité, celle de la postérité pour l’explosion de nos talents.


Prendre la responsabilité pour son talent, c’est également une autre façon de traverser la passerelle critique entre passé et futur, analysée dans la pensée de lundi dernier : Passerelle. Prendre le talent pour guide est un antidote au doute, à la peur, à la culpabilité. C’est presque un talisman.

Nos talents peuvent nous apporter la prospérité. Et ils valent de l’or. À vos TALENTS !

© Viviane Cangeloni, février 2019, Vous souhaitez en savoir plus côté astrologie, consulter le site http://aide-toi-le-ciel-t-aidera.com/ Vous souhaitez laisser un commentaire ? Consultez la rubrique Membres. Bienvenu(e) sur ce Blog. Vous pouvez aussi m’envoyer un mail si c’est plus simple pour vous : viviane@vivianecangeloni.eu Ou encore demander à être ami-e- sur ma page Facebook, LinkedIn ou Instagram : Viviane Cangeloni. Au plaisir de vous lire et merci à tous ceux qui ont déjà réagi. Votre implication participe à dynamiser ce travail de recherche et de partage.

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