Pour soutenir la crise qui peut accompagner l’épreuve du Lyme, je vous propose cette semaine la lecture d’extraits d’un chapitre du livre Le symbolisme de la maladie de Lyme :
« Une crise nous fait ressentir une forme de mort. (…)
C’est une expérience de métamorphose qui exige un lâcher-prise, un deuil. Des légendes comme celle du Phénix, cet oiseau fabuleux de l’antiquité, capable de brûler et de renaître de ses cendres, en sont une évocation. C’est aussi ce qu’illustre la mutation de la chenille en papillon après son passage par le stade de chrysalide. Mais, les grandes mutations humaines ne se font pas avec le même naturel que celles des autres règnes… Imaginez que vous existez en toute sécurité sur le mode chenille. Voilà que votre corps se transforme de plus en plus jusqu’à perdre sa forme, son fonctionnement. Vous vous sentez disparaître en tant que chenille. C’est l’affolement, la déroute, l’angoisse. « Que se passe-t-il avec mon corps ? » vous demandez-vous avec terreur. La conscience qu’en acceptant cette mue vous êtes en train de devenir un magnifique papillon vous est encore inaccessible. Dans une telle situation, nous faisons tout pour rester une chenille à vie. Face à la mort physique ou confrontés à cette mort symbolique qu’est un deuil fondamental, nous projetons sur cette perte l’anéantissement du futur alors qu’il s’agit d’opérer la refonte du passé pour engendrer un avenir qui s’en trouverait fécondé.
(…) Dans le cas de la maladie de Lyme, l’énergie de renaissance est aux prises avec une épreuve qui atteint violemment le corps et qui nous oblige à nous reconstruire corps et âme dans un sens inconnu auparavant.
(…) Le papillon appartient au monde aérien et sa mère, la chenille à celui des larves. Naître papillon à partir d’une chenille, c’est aussi ne pas ressembler à ses parents. Il s’agit de s’appuyer sur ce que ceux-ci nous ont transmis comme héritages divers sans répéter le passé à l’identique. Afin de trouver notre personnalité en mourant aux modèles connus s’ils ne correspondent pas à notre Moi. »
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se soigner lorsque notre corps est atteint. Loin de là. Mais que les soins gagnent en efficacité si nous sommes à l’écoute de ce qui parle en nous. Cela peut participer à une transformation plus globale, riche de sens et de possibles métamorphoses.
Pour en savoir plus sur cette approche, je vous invite à découvrir le livre en librairie et sur Amazon, version papier ou numérique.
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